slava

Origine
des notes de musique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 















 

 

 

 

 

 

 


Compilation de diverses informations recueillies sur internet.

En 625, l’Evêque Isidore de Séville va jusqu’à déclarer qu’il est impossible de noter la musique.

Les premières notations musicales à base de portées et de notes sont apparues au VIIIe siècle à Metz
et à Saint-Gall (aujourd'hui en Suisse) à l'initiative des chanoines en charge du chant.
On voit apparaître les neumes, des sortes de points, de virgules et de crochets qu’on écrit dans le texte du chant liturgique
et qui indiquent sur quel mot la voix doit monter et descendre.
Mais si on ne connaît pas la mélodie, les neumes ne servent à rien.

 C’est là qu’intervient au 11ème siècle (en 1028) Guido d’Arezzo, (né en 992 et mort en 1050),  moine bénédictin de Pomposa
(près de Ferrare en Toscane, en Italie).

arezzo

Il a compris que la mémoire de la musique passe par les mots.
Pour aider ses élèves à apprendre les différents chants, donc à mémoriser des intervalles, il invente une gamme de six notes, l’hexacorde, qu’il place sur une portée de quatre lignes.
Pour avoir des "mots" à chanter, Guido d’Arezzo a l’idée d’utiliser un texte latin, l’hymne à St Jean-Baptiste dû à Paolo Diacono (env. 730 - 799), dont chaque vers commence un ton au-dessus du précédent :


hymne jb

Ut queant laxis / Resonare fibris / Mira gestorum / Famuli tuorum / Solve polluti / Labii reatum / Sancte Iohannes.

Traduction : Que tes serviteurs chantent d'une voix vibrante les merveilles de tes actions,
absous le péché des lèvres impures de ton serviteur, Ô Saint Jean.

Les écoliers italiens du temps de Guido connaissaient bien cet hymne, et le chantaient avec une mélodie qui montait de degré en degré. C'était pratique pour apprendre les hauteurs relatives de chaque degré de la gamme.

Le début de chaque vers commence par une note de musique : UT, RE, MI, FA, SOL, LA.

Vers l'an 1030 Guido se rendit à Rome pour y rencontrer le Pape Jean XIX et lui présenter sa nouvelle méthode
de solfège (dont le mot vient de sol et fa).  
Elle se fonde donc sur la portée à quatre lignes et l'utilisation des noms de notes ut, ré, mi, fa, sol, la,
provenant de l' hymne à Saint Jean-Baptiste. Impressionné, le pape aurait invité Guido à s'établir à Rome,
mais ce dernier serait tombé malade et aurait quitté la ville.
L'histoire dit que les moines de l'Abbaye de Pomposa, ceux-là même qui l'avaient chassé quelques années auparavant,
voulaient désormais l'accueillir en leur abbaye pour mettre en pratique son système de notation,
mais Guido aurait préféré retourner à Arrezo.

Au début,  la gamme ne comptait que 6 notes.
Le Si n'apparut qu'au XVIe siècle, grâce au moine français Anselme de Flandres.
C'est une contraction des lettres S et I de San Ionanes.

Par la suite Bononcini, en 1673, remplaça Ut par Do parce que la note ut était difficile à chanter
(en hommage au musicien italien Doni, ou parce que venant de la première syllabe de Dominus)

La portée de Guido d'Arezzo, étendue à cinq lignes, s'est généralisée très vite à l'ensemble du monde musical.

Dans les pays anglo-saxons le dénomination a toujours été bien plus simpler.
O n utilisait l'alphabet de A à G pour désigner les notes (en commençant par le La jusqu'au Sol).

Ce système a révolutionné l'apprentissage de la musique car il a dispensé les artistes d'apprendre par cœur,
à l'oreille, les morceaux de musique et de chant. Il a facilité la transcription des notes et leur lecture.

                                                                                               
                                                                                                                       recueilli par Xavier Puren
                                                                                                                                              27/03/2011

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